La Métropole du Grand Paris a été un des premiers territoires en France à déployer une zone àfaibles émissions (ZFE).
En Île-de-France, si la qualité de l'air s'améliore régulièrement, les enjeux de qualité de l'airrestent très importants et nécessitent des actions fortes et structurantes. En 2019, Airparif,l'Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l'Air en Île-de-France, évaluait à 400000 les métropolitains qui respirent un air très pollué dépassant la valeur limite annuelle endioxyde d'azote (NO2).
Face à ces dépassements réguliers et persistants des seuils d'exposition aux polluants locaux(notamment les oxydes d'azote issus du trafic routier), la Commission européenne a mis en demeure laFrance pour qu'elle s'engage à réduire les émissions de polluants locaux. Le Conseil d'État aenjoint le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires à l'amélioration de la qualité del'air.
Dès sa création en 2016, la Métropole du Grand Paris a mis en place des aides pour aider lesparticuliers à remplacer leurs véhicules polluants.
En 2018, dans son Plan Climat Air Energie, la Métropole a adopté une stratégie volontariste dereconquête de la qualité de l'air , dont l'Etat a souligné la pertinence dans son Plan deProtection de l'Atmosphère.
La ZFE, qui avait déjà été mise en place à Paris intra-muros depuis 2015, a été progressivementétendue en juillet 2019 à l'ensemble des communes intra A86. Depuis juin 2021, les véhiculesclassés Crit'air 4 sont également concernés.
La prochaine évolution de la ZFE est prévue le 1er juillet 2023 (Crit'Air 3).
Pour accompagner les entreprises franciliennes amenées à se déplacer régulièrement au sein de laZFE, de nombreux dispositifs de soutien et des aides financières ont été déployés : dérogationsde la Métropole, prime à la conversion, bonus écologique, aides de la Région Ile-de-France, de laville de Paris, …