Si le moteur au pétrole a révolutionné la mobilité, ses impacts dépassent aujourd’hui largement ses bienfaits : faible performance énergétique, pollutions locales, émissions de gaz à effet de serre, bruit et odeurs, industrie pétrolière très polluante et dépendance énergétique aux pays producteurs de pétrole.
En actant début juin 2022 pour 2035 la fin de la vente des véhicules légers thermiques en Europe, le Parlement Européen a acté une transition forte des mobilités vers des motorisations à faibles émissions, moins polluantes et moins impactantes pour le climat. Plusieurs solutions s’offrent ainsi aux professionnels pour engager la transition énergétique de leurs parcs de véhicules.
Le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) est le même gaz que celui utilisé pour les besoins domestiques, mais appliqué à la mobilité. Constitué à plus de 97 % de méthane, le GNV peut également être produit localement (par exemple par méthanisation de déchets alimentaires) et devient alors du BioGNV.
Le GNV est à différencier du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) qui est un carburant issu du raffinage du pétrole et constitué de propane et de butane. Le GNV se retrouve distribué dans un réseau de stations, en forme gazeuse (GNC, comprimée) ou en forme liquide (GNL, liquéfiée à très basse température).
Carburant aux atouts sanitaires, écologiques (notamment pour le BioGNV) et économiques reconnues, le GNV est aujourd’hui utilisé par plus de 29 millions de véhicules dans le monde. En France les immatriculations de véhicules GNV connaissent une forte dynamique avec un parc roulant de 36 500 véhicules, notamment sur le segment des poids lourds (camions, bus, cars et bennes à ordures).