Si le moteur au pétrole a révolutionné la mobilité, ses impacts dépassent aujourd’hui largement ses bienfaits : faible performance énergétique, pollutions locales, émissions de gaz à effet de serre, bruit et odeurs, industrie pétrolière très polluante et dépendance énergétique aux pays producteurs de pétrole.
En actant début juin 2022 pour 2035 la fin de la vente des véhicules légers thermiques en Europe, le Parlement Européen a acté une transition forte des mobilités vers des motorisations à faibles émissions, moins polluantes et moins impactantes pour le climat. Plusieurs solutions s’offrent ainsi aux professionnels pour engager la transition énergétique de leurs parcs de véhicules.
Avec un parc de plus d'un million de véhicules électriques et hydrides rechargeables en circulation, la mobilité électrique est une solution incontournable pour réduire nos émissions de gaz à effets de serre et ainsi atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 conformément aux Accords de Paris et aux engagements de la Commission européenne.
Composée, entre autres, d’une batterie et d’un moteur électrique, la voiture électrique ne rejette aucun gramme de CO2 à l’usage. De la mini-citadine à la familiale, en passant par les SUV, la voiture électrique se décline sur divers segments pour correspondre aux usages de tous les automobilistes. Les professionnels ne sont pas non plus oubliés : de nombreux véhicules utilitaires électriques, de type camionnette ou fourgon, sont disponibles sur le marché.
Aujourd’hui, les véhicules électriques ont une autonomie moyenne d’environ 400 km (200 km pour les utilitaires).
Les bus électriques sont de plus en plus visibles au sein des agglomérations. Ils présentent un intérêt considérable sur le plan environnemental, puisqu’ils émettent 6 fois moins de CO2 que les bus diesel. Un argument d’autant plus grand que les collectivités territoriales font face à des obligations grandissantes de verdissement de leurs flottes.